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Un REEE tout neuf… pour mon ado!

Blogue de Kaleido

Écrit par : Kaleido

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9 décembre 2014

On entend souvent qu'ouvrir un REEE pour un enfant, c'est un geste qui se pose tôt, souvent dès sa naissance. Avec raison, car c'est en cotisant sur une longue période que l’on maximise les avantages du REEE en termes de rendement et que l'on peut maximiser les subventions gouvernementales. Mais faut-il pour autant jeter l’éponge si on y pense tardivement ? Pas du tout, car il est possible de faire du rattrapage de subventions gouvernementales disponible, en passant à l'action avant le 31 décembre de l’année des 15 ans de l’enfant. Mais encore faut-il savoir comment s'y prendre.

Pourquoi 15 ans ?

En principe, il est possible d'aller chercher des subventions en cotisant au REEE jusqu'au 31 décembre des 17 ans de l'enfant qui en est le bénéficiaire. Le hic, c'est que si aucun REEE n'a été ouvert avant le 31 décembre de l'année du 15e anniversaire, il sera encore possible d’épargner, mais les subventions ne seront plus accessibles.

Il y a cependant 2 façons d’accéder aux subventions à cette période de la vie du bénéficiaire1 :

  • Si l’enfant a 12 ans ou moins, ses parents doivent cotiser un montant minimal de 100 $ par an pendant 4 ans (toujours avant le 31 décembre de l'année du 15e anniversaire).
  • Si l’enfant est plus âgé, alors ils devront cotiser au moins 2 000 $ avant la fin de l’année du 15e anniversaire de l’enfant.

Il ne s'agit pas là de dispositions propres à Kaleido mais bien de règles applicables à tous les fournisseurs de REEE au Canada. Pourtant, malgré ces règles, il est très avantageux d'ouvrir un nouveau REEE pour son ado. Maryse Breton, directrice d'agence pour Kaleido en Estrie, en sait quelque chose. Sa connaissance approfondie des règles de fonctionnement des REEE lui a permis de faire bien des heureux.

Ce qu’il faut savoir du REEE, c’est qu’un enfant accumule des droits aux subventions à partir de sa naissance. Afin de profiter de ces subventions non-utilisées, le parent qui ouvre un REEE tardivement pour son enfant peut cotiser jusqu’à 36 000 $ à raison de tranches de 5 000 $ maximum par année.

Prenons, par exemple, le cas d’Anthony2, 14 ans, pour lequel l’aide de Mme Breton fut sollicitée. Ses parents voient bien que les études postsecondaires de leur fils arrivent à grands pas et que ce dernier souhaite aller étudier dans une autre région. Ses parents décident d’investir tout ce qu’ils peuvent dans son REEE. Mme Breton leur conseille donc de déposer 5 000 $ par année pendant 4 ans. Leur investissement se détaille comme suit :

Âge d’Anthony 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans Total

Investissement des parents (totalement admissible aux subventions)

5 000 $ 5 000 $ 5 000 $ 5 000 $ 20 000 $
SCEE 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 4 000 $
IQEE 500 $ 500 $ 500 $ 500 $ 2 000 $
Valeur du REEE 6 500 $ 6 500 $ 6 500 $ 6 500 $ 26 000 $


Un investissement de 20 000 $ sur 4 ans permet donc d’assurer à Anthony de pouvoir toucher un montant de 6 000 $ en subventions, et ce, sans compter les intérêts générés par le placement des cotisations et des subventions. Comme les parents récupèrent leur investissement aux 17 ans d’Anthony, il s’agit d’un placement avantageux pour toute la famille.

 

Notes légales

1. Le fait de respecter l’une de ces deux conditions permettra d’ouvrir un régime enregistré d’épargne-études individuel mais ne sera pas suffisant pour contracter un plan collectif.
2. Nom fictif