Camping et jeunes enfants: c’est possible! | Article de blogue de Kaleido
Retour à Notre blogue

Camping et jeunes enfants: c’est possible!

Tous
28 juin 2018

L’été est à nos portes, et plusieurs parents commencent à planifier leurs vacances. Si vous avez de jeunes enfants, vous pourriez être tenté d’écarter l’option camping par peur que ce soit difficile… mais vous ne devriez pas! En tant qu’amoureuse de la nature, j’étais impatiente de faire découvrir la beauté des paysages locaux à mes fils. C’est pourquoi, dès leur plus jeune âge, nous avons pris l’habitude de partir en camping chaque année, et nous nous en sortons toujours bien!

Au fil des années, j’en ai appris beaucoup sur ce qu’il faut faire et ne pas faire lorsque l’on campe avec des enfants, et c’est avec plaisir que je partage mon expérience avec vous!

Tout est dans l’emplacement

Imaginez que vous campez au milieu de la forêt, avec vue sur une magnifique rivière qui sillonne tout près de votre campement. Maintenant, balayez cette idée de votre esprit. Avec de jeunes enfants, délaissez ce genre d’endroit peu sécuritaire et évitez le stress en optant plutôt pour un campement loin des cours d’eau et plus près de la civilisation. En forêt, les infortunes, comme une réaction allergique, par exemple, peuvent être lourdes de conséquences. Croyez-moi: vous ne voulez pas avoir à faire une heure de route pour vous rendre à la pharmacie la plus proche parce que vous avez oublié la bouteille de Benadryl à la maison!

Pour éviter les mauvaises surprises, renseignez-vous aussi sur la végétation autour du site avant de réserver. En 2015, à notre arrivée au parc national d’Oka, j’ai eu la surprise de constater que notre campement était entouré d’herbe à la puce. Une recherche sur Google ou un appel au parc national nous aurait évité bien des difficultés, comme d’être obligés de créer une barrière improvisée avec la voiture et la table de pique-nique pour éloigner les enfants. Il fallait constamment les surveiller de près (c’est impossible de faire comprendre à un enfant de 2 ans qu’il ne doit pas s’approcher d’une certaine plante!) et tout ce stress a rendu les vacances beaucoup moins agréables.

« Glamping » ou camping en tente?

Selon moi, l’option la plus simple quand vous campez avez des enfants est de choisir le camping de luxe (ou « glamping »). Un peu partout au Québec, vous pouvez réserver des emplacements en formule prêt-à-camper auprès de la Sépaq. À mon avis, le petit extra en vaut la peine : pour environ 60 $ de plus par nuit, tout est inclus. Alors pas besoin de dépenser une fortune sur du matériel de camping!

À votre arrivée, tout est prêt : lits, éclairage, chauffage, four électrique ou au propane, réfrigérateur et tout ce dont vous aurez besoin pour cuisiner. Une table installée à l’intérieur vous permet de manger à l’abri des intempéries et vous disposez aussi d’une table à pique-nique pour les journées ensoleillées. L’essentiel est déjà sur place; vous pouvez donc vous concentrer sur la préparation des valises, un élément à ne pas négliger dans votre planification.

Mieux vaut en avoir trop

Quand on est entre adultes, le truc est de limiter la quantité de bagages. Avec des enfants, vous pouvez exagérer. Vous regretterez davantage d’avoir oublié quelque chose que de l’avoir amené sans vous en être servi. N’oubliez pas les vêtements longs (pâles, pour ne pas attirer les tiques) pour les soirs et les matins plus frais, puis les vêtements légers pour les journées plus chaudes. Faites une valise… puis faites-en une deuxième avec des items supplémentaires, « juste au cas ».

Il y a d’autres essentiels à ne pas oublier : jouets (beaucoup de jouets!), vestes de sauvetage, jeux pour la voiture, bouteilles d’eau, serviettes… Amenez-en plus que pas assez!

N’oubliez pas votre trousse de premiers soins

Je reviens à cette précieuse bouteille de Benadryl : j’ai vraiment regretté l’avoir oubliée quand mon fils s’est fait piquer par une mouche noire. Encore une fois, soyez prévoyant et munissez-vous d’une bonne trousse de premiers soins. Voici une liste qui vous permettra d’être prêt à toute éventualité. Vous pouvez laisser votre trousse au campement, mais je vous suggère de traîner certains essentiels quand vous partez en randonnée ou à la plage (des pansements, le Benadryl, de l’onguent et des pinces à épiler, par exemple).

Bref, n’ayez pas peur de tenter l’expérience malgré l’âge de vos enfants. Ce genre d’escapade implique de la préparation, mais les bénéfices que ces moments en nature auront sur vos jeunes en vaudront le coup! Enfin, voici mon dernier conseil : préparez-vous pour l’imprévisible (ou essayez, du moins), parce que des surprises seront nécessairement au rendez-vous. Et si vous pouvez vous simplifier la vie avec le prêt-à-camper, faites-le!

 

Sarah