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J'adore mon café... pour épargner

François Gagnon blogueur pour Kaleido

Écrit par : François Gagnon

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24 avril 2017

J’ai toujours aimé le café. J’en ai besoin pour me réveiller le matin. À l’époque, je l’aimais tellement que je ne pouvais m’empêcher d’arrêter dans un Tim Hortons en route vers le travail. Je l’ai fait jusqu’au moment où quelqu’un est venu me voir lors d’une de mes émissions et m’a demandé combien cela me coûtait par semaine. « Pourquoi ne t’achètes-tu pas une tasse et ne fais-tu pas ton café toi-même? » Bonne question!

Le café : un luxe?

Après calcul, j’ai pu constater que cela me coûtait une petite fortune juste pour mon café matinal. Alors que, comme tout le monde, je possède une cafetière à la maison! Pourquoi, dans ce cas, ne pas en faire une tasse de plus pour la route? Calculez 1,75 $ par café matinal, 5 jours par semaine, 48 semaines par année : cela fait, au bas mot, 420 $ annuellement. Si vous fréquentez une chaîne comme Starbucks, vous pouvez compter le double.

Combien coûte une tasse de café fait maison? Moins de 15 cents. C’est un peu plus dispendieux si vous utilisez une machine à café avec dosettes. Mais on économise quand même. Donc, si je résume le calcul des économies : 420 $ dollars au restaurant contre 40 $ chez moi, c’est au moins 390 $ dans mes poches annuellement. Wow!

 

Casser la croûte, pas son cochon

J’ai alors poussé la réflexion plus loin. J’avais l’habitude d’aller à la cafétéria de TVA tous les jours ou presque. Je déboursais en moyenne 8 $ par jour. Encore là, le même calcul : 8 $ X 5 jours X 48 semaines = 1 920 $ annuellement. Ça commence à faire beaucoup d’argent! Pendant une semaine, j’ai fait l’exercice avec mon épouse pour m’apercevoir que, si elle cuisinait en plus grandes quantités pour que je puisse me préparer un lunch pour le lendemain, le coût s’élevait à environ 3,50 $ par repas, en moyenne. C’est 4,50 $ d’économies quotidiennement. Annuellement, les économies réalisées grimpent à 1 080 $.

Sur deux postes de dépenses, je pouvais économiser 1 500 $ chaque année facilement.

Économiser sans se priver

Je ne voulais pas me priver de toutes ces douceurs, mais j’ai compris que faire mon café et mon lunch pouvait être très économique à la longue. Je me suis servi de ce montant comme d’une motivation supplémentaire. Économiser ne veut pas nécessairement dire « se priver », mais dépenser plus intelligemment.

On peut ainsi remettre en question tous les postes de dépenses du budget familial. Avez-vous remarqué combien les télécommunications coûtent cher? Je ne suggère pas de se priver du câble, de votre téléphone cellulaire ou encore de votre connexion à Internet. Mais des économies substantielles peuvent être faites si vous magasinez vos forfaits et que ces derniers correspondent vraiment à vos besoins. Pourquoi payer pour de la très haute vitesse, si une vitesse moyenne fait l’affaire? Même chose pour votre consommation de données mensuelle. Pour le câble, même chose : ne payez pas pour des chaînes que vous ne regardez jamais. Et pour votre téléphone portable, optez pour un forfait téléphonie et messagerie texte seulement, si votre utilisation d’Internet est minime. Le wifi est disponible presque partout gratuitement maintenant.

Comparez les deux tableaux d’un fournisseur dont je tais le nom volontairement. De toute façon, tous les fournisseurs sont assez semblables. J’ai sélectionné deux forfaits; le premier assez complet et le deuxième qui devrait satisfaire la majorité des gens.

Scénarios

On peut procéder à la même analyse pour l’automobile, pour l’électricité consommée, pour les emprunts hypothécaires en les magasinant, pour les assurances, etc. Si, sur trois postes de dépenses seulement, j’ai pu économiser 2 300 $, imaginez les économies possibles si on pousse l’étude à tout un budget. C’est 5 000 $ qui se retrouveront dans votre CELI, votre REER ou encore dans un régime enregistré d’épargne-études.

Et, comme moi, chaque matin vous trouverez votre café encore meilleur!

François Gagnon