NON aux étiquettes! | Article de blogue de Kaleido
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NON aux étiquettes!

Nanny secours blogueuse pour Kaleido

Écrit par : Nanny Secours

4 septembre 2013

Malheureusement, notre société a le réflexe de vouloir tout compartimenter. « Mon enfant est-il normal ou anormal ? » Il est LUI, point ! Il est essentiel que les parents comprennent l’importance de ne pas étiqueter les enfants. Sans nous en rendre compte, nous, adultes, avons tendance à apposer des étiquettes sur les gens qui nous entourent (« Lui, il a un TOC, c’est sûr ! », « Elle, elle est bipolaire. », etc.) et encore plus facilement sur les enfants.

Dès le très jeune âge, des étiquettes de troubles du comportement, TDAH (Trouble du déficit de l’attention / Hyperactivité), enfant difficile, peureux, impatient, sont collées aux enfants. Et celles-ci sont rarement flatteuses ! Peu importent l’étiquette et la gravité de celle-ci, les effets peuvent être désastreux pour l’estime et la confiance en soi d’un enfant. Que ce soit l’éducatrice, le professeur ou encore les parents, personne ne le fait pour mal faire, mais il est très important d’en prendre conscience. Cela ne veut pas dire d’ignorer les signes de certains troubles, mais plutôt de laisser les professionnels établir le diagnostique.

Le rôle des parents et des adultes qui font partie de la vie d’un enfant est de voir et de croire au potentiel de cet enfant. Plus l’enfant aura confiance en ses forces et plus il se sentira apte à persévérer face aux difficultés qu’il rencontrera. Mettre une étiquette à un enfant ne peut que le limiter dans son développement. N’importe quel humain se faisant dire de façon régulière qu’il est incapable de faire cuire un œuf finira par le croire ! Il n’osera jamais essayer, étant convaincu qu’il en serait incapable, jusqu’au jour où quelqu’un lui dira : « Oui, tu peux y arriver. Viens ! Je vais te montrer comment faire. »

Plus ça fait longtemps que l’enfant se fait dire qu’il n’écoute jamais, moins il écoutera et plus ce sera difficile de lui faire croire qu’il est capable de le faire. Il faut croire en nos enfants et répondre à leurs besoins. « Je sais que tu es capable de te calmer. Viens ! On va respirer ensemble. », « Bravo, je t’ai vu prêter ton jouet. Je savais que tu étais capable de partager. »
Les seules étiquettes qui devraient être utilisées plus souvent sont celles qui sont positives ! « C’est un grand sportif. », « Il est très généreux. », « C’est une petite ricaneuse. », « Elle a toujours le sourire, c’est notre rayon de soleil ! », « C’est l’artiste de la famille. », etc.

Mettons-nous à croire en nos enfants pour qu’ils croient en eux-mêmes.


Hélène Fagnan, coach familial
Fondatrice de Nanny secours